Fusion d’Amélis, Génoé et Urcéo en une coopérative unique : EVOLUTION

24juin
 

 
Lors de la création de l’union EVOLUTION par Amélis, Génoé et Urcéo, les coopératives de génétique animale et d’insémination s’étaient engagées à fusionner. L’assemblée générale des coopératives du 21 juin 2016 a validé cette fusion, qui ouvre de nouvelles perspectives a une entreprise en perpétuel mouvement.
 

La fusion : une nouvelle étape dans le projet EVOLUTION

« Il y a 3 ans, le 13 décembre 2012 à la Halle Martenot, nous faisions un pari : celui de fusionner sur des bases solides »  se satisfait Jean-Pierre MOUROCQ, Président de l’union EVOLUTION. « Cette étape de transition était essentielle, car elle nous permettait de bénéficier de toute la puissance d’un grand groupe, avec un chiffre d’affaires de près de 150 millions d’euros et avec 1 200 salariés. Une coopérative ayant atteint la taille stratégique nécessaire pour se lancer dans des projets d’envergure en Recherche & Développement ou encore pour se placer sur le marché international. Avec 50 projets de R&D (2 millions d’euros de budget), une augmentation de plus 50% du chiffre d’affaires sur l’international et l’acquisition de 3 filiales à l’étranger, nous avons tenu nos engagements et atteint les objectifs que nous nous étions fixés. C’est donc avec une grande fierté que nous pouvons tourner une nouvelle page de l’histoire de nos entreprises de génétique et d’insémination animale : celle d’une coopérative EVOLUTION unie. » 

De nouveaux projets porteurs

Si la fusion marque la fin de certaines étapes, elle marque également le début de nouveaux objectifs. « Notre nouvelle coopérative fusionnée donne une nouvelle solidité à des projets amorcés, mais destinés à être déployés après la fusion » explique Jacques COQUELIN, Vice Président de EVOLUTION. « Nos chantiers internationaux, comme le Schéma de Sélection Jersiais de TAURUS-EVOLUTION ou la consolidation de nos filiales Espagnoles et Allemandes, restent parmi nos priorités fortes. Mais nous voulons également être moteurs sur d’autres domaines, comme l’accompagnement auprès des éleveurs par le biais de nouveaux partenariats. En effet, la forte mutation qui est en cours dans les élevages, avec des orientations de développement marquées et structurantes (filières à signes de reconnaissance ou orientations à forte production) nous imposent aujourd’hui de nouveaux rôles, si nous souhaitons rester des partenaires de réussites pour l’élevage du grand ouest. Nous avons donc encore de très nombreux challenges à relever et cette fusion n’est en rien une finalité. »
 
33 nouveaux Administrateurs ont été nommés à la tête de la coopérative EVOLUTION
 

Une réorganisation d’ampleur pour une coopérative solide et performante

Afin de conduire ces projets dans les meilleures conditions et d’assurer la solidité de cette coopérative n°1 française, n°2 européenne et n°7 mondiale de la génétique bovine, le conseil d’administration a également engagé une restructuration complète de l’entreprise. « La fusion que nous venons d’acter, et la nouvelle dimension de la coopérative unique, nous amène à redéfinir son orientation managériale, et donc de repenser les rôles des salariés et les modes de fonctionnement » détaille Vincent RETIF, Président de EVOLUTION. « Notre coopérative s’est historiquement construite sur une accumulation de systèmes, de sites, de solutions disparates et souvent peu compatibles avec une seule et même entreprise. Nous avons donc entamé un véritable travail de réorganisation globale, qui passe par la mise en place d’un système d’information unique et conséquent (ERP), par l’établissement d’une démarche de management de la qualité avec pour objectif l’obtention d’une certification ISO 9001, et enfin par la réflexion d’un regroupement de l’ensemble des services supports sur un seul et même site. Tous ces chantiers ayant été lancés à l’arrivée du nouveau Directeur Général, Yann LECOINTRE. »
 
« Tous ces chantiers d’organisation sont aujourd’hui essentiels pour faire de EVOLUTION une structure pérenne dans le temps » conclut V. RETIF. « Cette nouvelle base portera l’avenir de nos projets, comme la recherche de performance sur l’efficacité alimentaire ou sur les gaz à effet de serre. Des projets très attendus qui ne sont aujourd’hui qu’au stade embryonnaire, mais que nous souhaitons rapidement réalité, car porteurs d’enjeux stratégiques pour l’élevage et l’environnement. »