LIB - Le GAEC STE ANNE à TROGUERY (22) : Valorisation et efficacité économique

14déc

Découvrez comment vos choix font votre réussite avec la race Normande : Témoignage de Mathieu GAYIC, éleveurs à Marcillé-Raoul (35) 

 

GAEC Ste Anne

  • 120 VL (50% Holstein, 50% Normandes)
  • 1 000 000 litres
  • 150 ha

Les outils de valorisation EVOLUTION :

  • SIMUNOR
  • Semence sexée

 

Installations, agrandissements et investissements

Le GAEC Ste Anne s’est construit en plusieurs étapes, avec l’installation successive de Matthieu GAYIC en 2003, puis 4 ans plus tard, celle de son frère Yves-Marie, par reprises d’exploitations de tiers de 40 et 35 vaches Holstein. Les deux frères, fils d’éleveur de porcs, ont toujours été attirés par la production laitière. Rapidement des travaux sont engagés : salle de traite et bâtiment pour 75 génisses.  Soucieux de maîtriser la santé économique de la structure, ils réfléchissent dès le début à des solutions évolutives pour anticiper d’éventuels restructurations et agrandissements. C’est ce qui se réalise en janvier 2015 avec l’arrivée de Dominique NEDELEC de la commune voisine, La Roche Derrien, avec 50 vaches de Normandes.  La stabulation est rénovée en logettes matelas (130 places) et caillebotis avec insert caoutchouc pour le confort des animaux et la maîtrise du temps de travail (pas de paille, pas de fumière).

L’adaptation des vaches, en 2 temps et progressivement, s’est très bien passée, avec un confort de travail et une amélioration nette des leucocytes (début 2015, intégration des Normandes par lot de 6 VL par semaine).

L’expérience porcine : rationalité économique et précision technique

Leur expérience en production porcine est vite en place dans l’élevage avec une volonté de valoriser au maximum le potentiel génétique du troupeau en maîtrisant ses investissements « à quoi ça sert d’acheter des doses de taureaux à 50€ si c’est pour louper la repro ou la génisse ! » annonce Matthieu. « Il faut avant tout utiliser ce que l’on a et bien le faire » reprennent Yves-Marie et Dominique. « Nos objectifs de sélection, quelle que soit la race, sont le lait, les taux (TP, TB) les cellules et les aplombs, car une vache qui ne marche pas c’est une vache à problème !»

Avec l’investissement de la mélangeuse en 2011 nous avons gagné 1000 kg de lait pour les vaches et amélioré de 3 mois l’âge au vêlage (24 mois). « Objectif 200 kg à 6 mois ». « C’est bien la preuve que la génétique EVOLUTION est bien dans l’élevage, il suffit de l’exprimer, ne rien laisser au hasard » dit Dominique aux associés.

SIMUNOR : la confirmation pour la Normande

Pour préciser leur potentiel avec la Normande, le GAEC a réalisé un SIMUNOR avec Nicolas LEFEUVRE technicien de l’élevage et David LEBULLENGER, un des spécialistes chez EVOLUTION. L’outil permet d’approfondir l’analyse technico-économique du nouvel élevage. BILAN : ‘’avantage à la Normande’’. Le résultat de +14 000€ pour une même référence de 1 million de litres de lait finit de convaincre nos éleveurs de renforcer la part de Normandes. En 1 an cette part augmente rapidement de 30 à 50%. « Nous avions anticipé le renouvellement par l’utilisation de la semence sexée sur toutes les génisses et l’assainissement du troupeau en leucocytes nous donne la possibilité de vendre des vaches en lait (Holstein). Nous améliorons ainsi les performances techniques de l’élevage et nous ne subissons plus les réformes, nous maîtrisons le renouvellement ». « Face au contexte laitier d’aujourd’hui nous sommes bien contents d’avoir de la qualité pour limiter les cours catastrophiques de 2016, nous avons aujourd’hui 37 de TP et 44.8 de TB, ça fait du bien… » affirme le GAEC.

Cultiver la génétique Normande EVOLUTION

Le GAEC Ste Anne abrite des pépites Normandes, avec la souche PAQUERETTE ou TAN NOZ de chez Dominique NEDELEC. Cette famille confirmée a produit des taureaux diffusés sur descendance (VALIDELIB, FEEDLIB…) et de nombreuses femelles vendues (SPACE ou autres ventes) qui ont données naissances à HAVANA ISYLIB, HOLEN NOZLIB… et bien d’autres. Le GAEC, partenaire EVOLUTION continue de démultiplier cette fabuleuse famille : une génisse de la souche est actuellement à la station de donneuses de Plounevezel.

Une organisation digne d’une PME pour laisser de la place à la vie de famille

« Nous voulons un équilibre entre nos vies professionnelles et familiales. Le week-end c’est aussi fait pour faire autre chose avec nos épouses qui travaillent à l’extérieur. Le samedi à 10 heures jusqu’au lundi matin, 2 des 3 associés sont avec leurs familles. Les tracteurs sont sous les hangars à partir du vendredi soir ! Nous devons savoir couper pour être encore plus motivés. »

Prochaine étape envisagée par les associés : génotypager toutes les génisses pour encore mieux maîtriser le profil génétique des futures générations et optimiser les accouplements dès le stade génisse…

 

 

LES SOLUTIONS EVOLUTION :

 

 

Découvrez ici d'autres témoignages en race Normande